Plusieurs rassemblements pour dénoncer une "offensive transphobe" partout en France

Parmi les revendications des manifestants, le retrait d'une proposition de loi qui vise, notamment, à interdire les bloqueurs de puberté ou des traitements hormonaux utilisés lors de transitions de genre.
Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Azur, France Bleu Hérault et France Bleu Touraine
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Manifestation contre la transphobie, à Paris, le 5 mai 2024; (DELPHINE GOLDSZTEJN / MAXPPP)

Partout en France, plusieurs rassemblements ont lieu dimanche 5 mai, à l'appel de 800 collectifs et personnalités (comme Annie Ernaux, Vanessa Springora, le Planning familial) pour dénoncer ce qu'ils considèrent comme une "offensive transphobe". Ils étaient plusieurs milliers à Paris, place de la République, plusieurs centaines à Montpellier, 200 à Nice, et 150 à Tours à manifester dans le calme, selon les reporters sur place de franceinfo, France Bleu Hérault, France Bleu Azur et France Bleu Touraine

Parmi les principales revendications des militants, leur opposition à la proposition de loi de la sénatrice LR Jacqueline Eustache-Brinio, qui vise à "encadrer les pratiques médicales mises en œuvre dans la prise en charge des mineurs en questionnement de genre", notamment en interdisant les bloqueurs de puberté ou des traitements hormonaux pour développer les caractéristiques sexuelles du genre auquel le mineur s'identifie. 

Sur franceinfo, le porte-parole de Stop Homophobie, Maxime Haes, condamne cette proposition considérée comme "un retour des thérapies de conversion", et une façon de "diaboliser" la communauté transgenre. Cette proposition de loi LR sur les mineurs transgenres sera examinée le 28 mai en séance publique.

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