Législatives : un sondage donne l'avantage à la gauche au premier tour
Selon le baromètre Ipsos-Logica Business Consulting pour France Télévisions, Radio France et "Le Monde", la gauche parlementaire recueillerait 45% des voix, contre 35% pour la droite.
Une gauche fragmentée, une droite affaiblie et un Front national à 15% : le baromètre Ipsos-Logica Business Consulting pour France Télévisions, Radio France et Le Monde, publié mardi 29 mai, montre un léger avantage à la gauche.
Un rapport de force favorable à la gauche
A la question "Si le premier tour des élections législatives avait lieu dimanche prochain, quel serait le candidat pour lequel il y aurait le plus de chances que vous votiez ?", 45% des personnes interrogées ont assuré donner leur voix à un candidat de la gauche parlementaire, contre 35% à la droite (UMP-Nouveau Centre-Parti radical-divers droite).
Le bloc de gauche serait constitué à 31% de députés du PS, renforcés par ceux du Parti radical de gauche, du MRC et des divers gauche. Le Front de gauche, avec qui les socialistes et les écologistes n'ont pas trouvé d'accord, obtiendrait 8% des intentions de vote. Europe Ecologie-Les Verts réaliserait une performance bien supérieure à celle enregistrée à l'élection présidentielle, puisque les candidats écologistes récolteraient 6% des voix, révèle le sondage.
Le MoDem plonge à 2%. Le Front national, pour qui ces élections législatives représentent un test sous la dénomination du Rassemblement bleu Marine, arrive à 15%. C'est moins que sa performance à la présidentielle, mais 10,5 points au-delà de son résultat aux législatives de 2007.
Au final, 56% des personnes interrogées souhaiteraient "personnellement" voir émerger une assemblée rose. A l'inverse, 32% des électeurs interrogés souhaitent une victoire de la droite. A noter que 69% des électeurs du MoDem sont favorables à une victoire de la gauche.
Le sondage a été réalisé par téléphone les 25 et 26 mai 2012, selon la méthode des quotas. Dans chaque circonscription ont été proposés le nom des candidats réellement présents et les formations politiques qui les soutiennent.
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