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Procès du "tueur de DRH" : dès le premier jour, Gabriel Fortin est sorti de son silence

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Justice : au premier jour de son procès, Gabriel Fortin est sorti de son silence
Article rédigé par France 2 - E. Prigent, D. Sébastien, J.-P. Rivalain, B. Parayre, E. de Pourquery
France Télévisions
Il est resté silencieux deux années durant. Devant la Cour d’assises de la Drôme, mardi 13 juin, Gabriel Fortin, surnommé le tueur de DRH, a fait ses premières déclarations. Il est accusé de trois assassinats et d’une tentative d’assassinat.

Depuis son arrestation, il y a deux ans et demi, Gabriel Fortin est resté mutique. Mais au premier jour de son procès, il n’a pas tardé à faire entendre sa voix et a lu un texte. "J’ai envoyé beaucoup de plaintes, j’ai alerté des députés, des ministres de la Justice, des personnes responsables de la situation", a-t-il écrit. Les familles des victimes dénoncent des propos indécents.  

Trois assassinats en trois jours 

En janvier 2021, Gabriel Fortin, 46 ans, ingénieur de profession, vient d’être arrêté à Valence. Au chômage, il termine une série de vengeances meurtrières dans la Drôme, le Haut-Rhin et l’Ardèche. Il a tué deux directrices en ressources humaines et une conseillère Pôle Emploi en trois jours. Il a été plusieurs fois licencié pour faute grave et insubordination. Au procès, le premier témoin est sa mère, 78 ans. Confuse, elle l’a appelé à s’expliquer avant de fondre en larmes. Son frère a évoqué des délires complotistes et un sentiment de persécution. Les avocats de la défense n’ont pas souhaité s’exprimer. Gabriel Fortin encoure la réclusion à perpétuité.

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