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Jeanne, le microparti de Marine Le Pen, visé par une information judiciaire

Selon "Le Monde", la justice soupçonne l'autre formation de la présidente du Front national d'"escroquerie en bande organisée" et de "faux et usage de faux".

Article rédigé par franceinfo
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La présidente du FN Marine Le Pen, le 30 mars 2014, au siège de son parti, à Nanterre (Hauts-de-Seine). (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

Depuis avril 2013, Jeanne, le microparti de Marine Le Pen, la présidente du Front national, faisait l'objet d'une enquête préliminaire. Cette enquête a débouché sur l'ouverture d'une information judiciaire début avril, selon Le Monde du mardi 15 avril. La justice soupçonne Jeanne d'"escroquerie en bande organisée" et de "faux et usage de faux", indique le quotidien. 

L'enquête sur cette structure créée en 2010 a démarré après une "dénonciation" de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques. Les investigations ont porté en particulier sur les prêts accordés par cette structure à des candidats FN aux cantonales de 2011 et aux législatives de 2012. D'après les informations du Monde, des perquisitions ont ainsi eu lieu au sein de "la galaxie Riwal", l'entreprise de Frédéric Chatillon qui fournit aux candidats frontistes leur matériel de campagne.

D'après Mediapart, qui avait révélé cette enquête en novembre 2013, les taux très élevés des prêts, de  6,5% ou 7%, permettaient à Jeanne, un nom choisi en référence à Jeanne d'Arc, d'emmagasiner des intérêts importants. Sous certaines conditions, précise le site, les charges financières ainsi supportées par les candidats pouvaient ensuite être admises dans la catégorie des dépenses de campagne remboursables par l'Etat.

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