Droit à l'avortement : les députés de la Nupes et de la majorité présidentielle souhaitent l'inscrire dans la Constitution
Révoqué aux Etats-Unis, le droit à l'avortement pourrait être inscrit dans la Constitution française. Les députés de la Nupes comme ceux de la majorité y sont favorables.
De nombreux députés souhaitent graver le droit à l'avortement dans le marbre de la Constitution française. Après son abrogation aux Etats-Unis, l'idée d'une sanctuarisation de l’accès à l'IVG trouve un écho au sein d'un partie de la population française. "Bien sûr que j'ai peur, c'est un droit qui est toujours remis en question, malheureusement, même si les années avancent", regrette une femme. "C'est la base qu'on puisse faire ce qu'on veut avec son corps", ajoute une autre.
Une proposition qui pourrait faire consensus
À l'Assemblée nationale, l'idée a d'abord été proposée par la France insoumise. "C'est beaucoup plus difficile de changer la Constitution, donc c'est une garantie extrêmement forte", plaide la présidente des insoumis au Parlement, Mathilde Panot, qui y voit aussi "un symbole". Une proposition de loi partagée par le groupe présidentiel à l'Assemblée. La présidente du groupe Renaissance, Aurore Bergé, considère qu'un accord entre différents groupes "est une nécessité". Le Rassemblement national n'a pas fait de commentaire sur cette proposition, assurant seulement qu'il n'avait jamais envisagé de remettre en cause l'IVG.
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