Loi immigration : derrière la démission d'Aurélien Rousseau, un gouvernement divisé

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Le projet de loi immigration, adopté mardi 19 décembre au Parlement, a du mal à passer auprès des ministres marqués à gauche. Aurélien Rousseau a d'ailleurs démissionné de son poste de ministre de la Santé. "Il n'y a pas de crise dans la majorité", a de son côté assuré la Première ministre.
Loi immigration : derrière la démission d'Aurélien Rousseau, un gouvernement divisé Le projet de loi immigration, adopté mardi 19 décembre au Parlement, a du mal à passer auprès des ministres marqués à gauche. Aurélien Rousseau a d'ailleurs démissionné de son poste de ministre de la Santé. "Il n'y a pas de crise dans la majorité", a de son côté assuré la Première ministre. (franceinfo)
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Le projet de loi immigration, adopté mardi 19 décembre au Parlement, a du mal à passer auprès des ministres marqués à gauche. Aurélien Rousseau a d'ailleurs démissionné de son poste de ministre de la Santé. "Il n'y a pas de crise dans la majorité", assure pourtant la Première ministre.

La démission d'Aurélien Rousseau était dans la balance. Elle est désormais actée. Juste avant le vote de la loi immigration, mardi 19 décembre, l'ex-ministre de la Santé avait annoncé ses intentions. "Aucun doute sur ma décision. Si le texte est voté, je pars", avait-il déclaré dans "Le Monde". Au sein du gouvernement, le texte sur l'immigration a du mal à passer auprès des ministres marqués à gauche.

L'exécutif tente de reprendre la main

Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, fait partie de ceux qui avaient envisagé de démissionner mardi soir. En marge d'un déplacement, mercredi, il s'est montré plus évasif. Face aux divisions dans les rangs de la majorité présidentielle, l'exécutif tente de reprendre la main. "Ce texte est le fruit d'un compromis avec des choses sérieuses et des choses que je n'aime pas mais qui ne sont pas contre nos valeurs", a déclaré mercredi Emmanuel Macron en Conseil des ministres. "Il n'y a pas de crise dans la majorité", a de son côté assuré la Première ministre Elisabeth Borne.  

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