Immigration : "Le chef de l'État a compris qu'il vaut mieux intégrer que de fermer les yeux", estime un député LREM
Alors que le débat sur l'immigration s'est ouvert aujourd'hui à l'Assemblée nationale, Jean-François Mbaye et 14 autres députés LREM signent une tribune qui s'intitule “Penser l’immigration du 21e siècle avec humanité et efficacité, pour une intégration réussie dans les territoires”.
"Je pense que le chef de l'État a compris qu'il vaut mieux intégrer, participer à une meilleure intégration, que de fermer les yeux, et c'est dans ce sens que je suis parfaitement d'accord avec lui quand il dit qu'il faut affronter ce problème en face", a affirmé ce lundi 7 octobre sur franceinfo Jean-François Mbaye, député LREM du Val-de-Marne, signataire avec 14 autres députés LREM de la tribune “Penser l’immigration du 21e siècle avec humanité et efficacité, pour une intégration réussie dans les territoires”.
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"Quand on parle d'immigration, il faut le faire de façon précautionneuse", estime Jean-François Mbaye alors que s'est ouvert ce lundi à l'Assemblée nationale le débat sur l'immigration. "Il faut faire face à cette question, mais il faut poser les bonnes questions pour ne pas tomber dans des travers qui seraient dommageables dans un débat qui mérite effectivement que les Français soient parfaitement éclairés."
Le député de la majorité fait également des propositions. "Nous pensons, par exemple, qu'il vaut mieux réactualiser la liste des métiers sous-tension en proposant une collaboration avec les partenaires sociaux, nous préconisons d'ailleurs de permettre les séjours courts avec des visas à entrées multiples qui mériteraient d'être élargies. Nous proposons aussi que dans les bassins d'emploi à faible attractivité on puisse permettre un accompagnement globale pour faciliter une meilleur intégration."
Un an après la promulgation de la loi asile-immigration, le Premier ministre a dressé un bilan critique de la politique migratoire française en ouverture du débat à l'Assemblée nationale. Il a revendiqué "une politique sans coup de menton ni naïveté." Edouard Philippe a évoqué la possibilité d'imaginer des quotas, c'est à dire des "objectifs quantitatifs" dans "l'immigration professionnelle".
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