Le comédien Philippe Caubère mis en examen pour agression sexuelle et viol sur deux mineures et corruption pour une troisième
Le comédien Philippe Caubère a été mis en examen, jeudi 8 février, pour agression sexuelle et viol sur deux mineures et corruption de mineur sur une troisième victime, a appris franceinfo auprès du parquet de Créteil, confirmant une information du Parisien.
Dans le détail, l'acteur a été mis en examen pour agression sexuelle et viol sur mineure de plus de 15 ans par personne ayant autorité pour des faits datant de 2012 sur une première victime.
Il a été également mis en examen pour agression sexuelle et viol sur mineure de plus de 15 ans par personne ayant autorité et pour agression sexuelle et viol sur une majeure par personne ayant autorité sur une deuxième victime pour des faits datant de 2010 à 2019. Il a enfin été mis en examen pour corruption de mineur de plus de 15 ans sur une troisième victime pour des faits allant de 2019 à 2021.
Philippe Caubère, qui avait été placé en garde à vue mardi, a été placé sous contrôle judiciaire avec notamment interdiction d'exercer une activité impliquant un contact habituel avec les mineurs et interdiction d'entrer en relation avec les victimes.
Concernant la première victime, franceinfo avait révélé en janvier l'existence de sa plainte pour "atteinte sexuelle sur mineure de plus de 15 ans par personne ayant autorité". La plaignante, Camille (prénom d'emprunt), a aujourd'hui 27 ans. Elle dénonce des atteintes sexuelles quand elle avait 16 ans en 2012, et Philippe Caubère 61 ans. La plaignante était lycéenne, faisait du théâtre, rêvait d’en faire son métier. L’acteur, de 45 ans son aîné, qu’elle considérait comme un possible mentor, lui donnait des rendez-vous pour parler théâtre et cinéma.
Mais rapidement, selon la jeune femme, il y a eu un rapprochement auquel elle n’a pas su s’opposer. Dans son studio de Saint-Mandé (Val-de-Marne), elle l’accuse d’avoir abusé de son immaturité affective au cours de plusieurs rendez-vous qu’elle était priée de garder clandestins et de ne pas signaler à ses parents. Cela pendant un an, selon Camille, qui évoque des baisers, des fellations et des pénétrations.
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