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L'écrivaine Florence Porcel, qui accuse Patrick Poivre d'Arvor de viols, souhaite qu'il soit "jugé pour ses actes"

Le journaliste, qui nie en bloc les accusations de l'écrivaine, a porté plainte pour diffamation.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
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Temps de lecture : 2min
L'écrivaine Florence Porcel pose à Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine, le 7 janvier 2014. (MARTIN BUREAU / AFP)

L'écrivaine Florence Porcel, qui accuse Patrick Poivre d'Arvor de viols, s'est exprimée pour la première fois depuis la révélation de sa plainte. Dans des entretiens au Parisien et au magazine Elle publiés lundi 22 mars, elle souhaite qu'il "réponde de ses actes" devant la justice. La chroniqueuse accuse l'ancien présentateur du JT de TF1 de l'avoir contrainte à un rapport sexuel non consenti en 2004 et de lui avoir imposé une fellation en 2009.

"PPDA" a aussitôt rejeté ces accusations "mensongères", qu'il a qualifiées par l'entremise de son avocat de "dénonciation calomnieuse". Se disant "révolté par la manière dont on cherche à l'instrumentaliser pour assurer la promotion d'un roman", le journaliste a porté plainte pour diffamation. "Jamais je n'ai consenti, accepté une relation qui ne serait pas consentie, qui serait forcée que ce soit sentimentale ou sexuelle", a-t-il également assuré dans l'émission "Quotidien" de TMC.

"Cet homme m'a volé ma vie"

Dans un entretien accordé au Parisien, et mis en ligne lundi, Florence Porcel dit ne pas vouloir réagir aux déclarations de Patrick Poivre d'Arvor et faire confiance à la justice. "L'enquête permettra d'établir les faits", assure-t-elle. "Cet homme m'a volé ma vie sentimentale, amoureuse, sexuelle. (...) Je veux qu'il arrête de faire des victimes. Et qu'il réponde de ses actes devant une cour d'assises", a-t-elle confié également dans un entretien à Elle, publié le même jour sur le site de l'hebdomadaire.

Interrogée sur les témoignages d'autres femmes évoqués ces dernières semaines dans la presse, elle a également confié à Elle qu'elle aimerait "que l'enquête prouve que cet homme était dans un système entier de prédation, installé depuis des décennies, peut-être couvert par sa hiérarchie". Le parquet de Nanterre, qui dirige l'enquête pour viol visant l'ancien présentateur du journal télévisé de TF1, avait indiqué mardi avoir reçu deux autres témoignages de faits "pouvant être qualifiés de viols", confirmant des informations du journal Le Monde.

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