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Accusations de violences sexuelles contre Nicolas Hulot : "Il a bénéficié d'un soutien scandaleux de la part de tous ses collègues" au gouvernement en 2018, affirme Laurence Rossignol

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"Nicolas Hulot a bénéficié d'un soutien absolument scandaleux de la part de tous ses collègues" au gouvernement, affirme Laurence Rossignol
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

La sénatrice (PS) de l'Oise et ancienne ministre des Droits des femmes, Laurence Rossignol était, mercredi, reçue dans "Votre invitée politique" sur la chaîne franceinfo. Elle a évoqué les accusations d'agressions sexuelles et de viol dont Nicolas Hulot, ancien ministre de l'Environnement, fait l'objet.

A la veille d'un numéro d'"Envoyé Spécial" dans lequel plusieurs femmes accusent Nicolas Hulot d'agressions sexuelles et de viol, l'ancien ministre de l'Environnement a annoncé, mercredi 24 novembre sur BFMTV, quitter "définitivement" la vie publique. En 2018, alors que Nicolas Hulot était au gouvernement, un magazine avait déjà révélé l'existence d'une plainte pour viol, déposée en 2008, contre lui. L'affaire avait été classée en raison de la prescription des faits. A l'époque, il a "bénéficié d'un soutien absolument scandaleux de ses collègues du gouvernement" a déclaré Laurence Rossignol, sénatrice (PS) de l'Oise et ancienne ministre des Droits des femmes, mercredi 24 novembre dans "Votre invitée politique".

La ministre de l'Egalité femmes-hommes de l'époque Marlène Schiappa, avait affiché son soutien à son collègue : "L'affaire Hulot offre une occasion en or à ceux qui veulent le discréditer." Ce à quoi Laurence Rossignol répond qu'elle avait "trouvé que l'affaire Hulot offrait une occasion en or pour montrer à quel point il est difficile de de faire prendre en compte les turpitudes sexuelles des hommes de pouvoir".

La vice-présidente du Sénat a par ailleurs estimé que les faits, "même s'ils étaient prescrits, étaient réels". "Personne ne les a contestés, le procureur ne mettait pas en cause les faits, il disait simplement qu'ils étaient prescrits". "N'importe qui pouvait en déduire que les faits étaient réels", a-t-elle déclaré. 

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