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Féminicide de Mérignac : d'un avertissement à trois jours d'exclusion avec sursis proposés à l'encontre de cinq policiers

Mardi, le conseil de discipline devant lequel comparaissaient cinq policiers, huit mois après le meurtre de Chahinez Daoud à Mérignac (Gironde), a proposé des sanctions à l'encontre de chacun de ces fonctionnaires de police.

Article rédigé par franceinfo
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Une voisine dépose des fleurs devant la maison de Chahinez Daoud, le 5 mai 2021, au lendemain de la mort de cette femme brûlée vive par son mari, dont elle était en train de se séparer. (CLAUDE PETIT / MAXPPP)

Le conseil de discipline a proposé des sanctions pour chacun des cinq policiers qui comparaissaient mardi 4 janvier devant lui, huit mois jour pour jour après le meurtre de Chahinez Daoud à Mérignac (Gironde), en mai 2021, a appris franceinfo de source proche du dossier. Ces policiers ont des grades différents mais tous ont joué un rôle dans le traitement du dossier de cette mère de famille, tuée par son mari, dont elle était en train de se séparer.

Le conseil a proposé à l'unanimité de sanctionner d'un avertissement le Directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) de Gironde. Pour le second commissaire, le conseil de discipline propose à l'unanimité une exclusion temporaire de fonction pendant trois jours avec sursis. Le conseil a proposé exactement la même peine pour deux commandants. Enfin, il a proposé à l'unanimité un avertissement pour un brigadier. Ces propositions de sanctions, qui font partie de sanctions dites de premier groupe - c'est-à-dire les plus faibles prévues par l'administration - doivent désormais être approuvées par la Direction générale de la police nationale (DGPN).

Le 4 mai 2021, Chahinez Daoud a été brûlée vive en pleine rue par son mari, dont elle était en train de se séparer, alors qu'elle avait déposé plainte pour des violences un mois et demi plus tôt. Son mari avait déjà été condamné pour des faits de violences conjugales. Un rapport de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) après ce féminicide avait révélé de nombreux dysfonctionnements dans la prise en charge du cas de Chahinez.

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