Fin de vie : légiférer pour les personnes "condamnées par la maladie, mais qui ne veulent pas être condamnées à l’agonie”, nuance le rapporteur du projet de loi

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Le projet de loi sur la fin de vie est arrivé à l’Assemblée nationale, lundi 27 mai, et a été présenté par Catherine Vautrin, ministre de la Santé. Olivier Falorni, député apparenté MoDem de Charente-Maritime et rapporteur général du projet de loi, est l’invité du 19/20 info de franceinfo.
Fin de vie : "Légiférer pour des personnes qui sont condamnées par la maladie mais qui ne veulent pas être condamnées à l’agonie”, a expliqué Olivier Falorni, rapporteur général du projet de loi Le projet de loi sur la fin de vie est arrivé à l’Assemblée nationale, lundi 27 mai, et a été présenté par Catherine Vautrin, ministre de la Santé. Olivier Falorni, député apparenté MoDem de Charente-Maritime et rapporteur général du projet de loi, est l’invité du 19/20 info de franceinfo. (franceinfo)
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Le projet de loi sur la fin de vie, arrivé à l’Assemblée nationale, lundi 27 mai, a été présenté par Catherine Vautrin, ministre de la Santé. Olivier Falorni, député apparenté MoDem de Charente-Maritime et rapporteur général du projet de loi, apporte son éclairage dans le 19/20 info.

Le projet de loi tant attendu du quinquennat d’Emmanuel Macron est arrivé dans l’hémicycle, lundi 27 mai. Le texte, qui vise, pour la première fois en France, à autoriser une aide à mourir, comporte de nombreux critères pour y avoir accès. “Il s’agit de légiférer pour des personnes qui sont condamnées par la maladie mais qui ne veulent pas être condamnées à l’agonie, à des souffrances insupportables”, explique Olivier Falorni, député apparenté MoDem de Charente-Maritime et rapporteur général du projet de loi.  

Un changement de formulation dans le texte  

“Le temps qu’il reste à vivre, pour ces malades, ce n’est pas le sujet. Le sujet, c’est de savoir comment on pourra répondre à leur souffrance”, ajoute le député. Le critère selon lequel les malades doivent avoir leur pronostic vital engagé à court ou à moyen terme a été remplacé par la notion d’affection en phase avancée ou terminale, un changement de formulation qui a inquiété certains députés. “Le moyen terme est un concept américain, aucun pays en Europe n’a fait le choix de ce temps qu’il reste à vivre”, explique Olivier Falorni pour justifier ce changement de formulation. 

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