Guerre à Gaza : "Ce qui est tragique, c’est l’incapacité des Occidentaux à dire ce qu’il faudrait dire au nom du droit international”, déplore le président de l'iReMMO

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Guerre à Gaza : "Ce qui est tragique, c’est l’incapacité des Occidentaux à dire ce qu’il faudrait dire au nom du droit international”, déplore le président de l'iReMMO
Guerre à Gaza : "Ce qui est tragique, c’est l’incapacité des Occidentaux à dire ce qu’il faudrait dire au nom du droit international”, déplore le président de l'iReMMO Guerre à Gaza : "Ce qui est tragique, c’est l’incapacité des Occidentaux à dire ce qu’il faudrait dire au nom du droit international”, déplore le président de l'iReMMO (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo
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Une frappe israélienne sur un camp de réfugiés palestiniens à Rafah a fait près de 50 morts et des centaines de blessés, dimanche 26 mai. Jean-Paul Chagnollaud, politologue et président de l’Institut de recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO) et Beligh Nabli, professeur des Universités en droit public, sont les invités du 19/20 info de franceinfo.

La communauté internationale s’est indignée après la frappe israélienne sur un camp de réfugiés palestiniens à Rafah, dans la bande de Gaza, qui a fait au moins 45 morts. Pourtant, rien ne semble freiner le gouvernement israélien. “Ce qu’on a vu, il y en a eu beaucoup depuis le 7 octobre”, affirme Jean-Paul Chagnollaud, politologue et président de l’Institut de recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO). “C’est toute l’offensive qui est tragique. Et aussi ce qui est tragique, c’est l’incapacité des Occidentaux à dire ce qu’il faudrait dire au nom du droit international”, a-t-il ajouté. 

Un "crime de guerre” selon Beligh Nabli, professeur des Universités en droit public

Je pense que cela ne serait pas possible si on considérait les Palestiniens comme des humains”, avance quant à lui Beligh Nabli, professeur des Universités en droit public. “Formellement, juridiquement, il s’agit de ce que l’on appelle un crime de guerre, dans la mesure où il s’agit d’un missile qui a frappé des civils”, ajoute-t-il. Selon lui, même si deux cibles du Hamas étaient visées, cela “ne peut pas justifier un tel bilan”. 

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