Guerre à Gaza : au moins 40 morts après des frappes israéliennes sur Rafah

Dans la nuit du dimanche 26 au lundi 27 mai, des cris et l’affolements. Une partie d’un camp de déplacés palestiniens à Rafah a brûlé après des bombardements. Des hommes, des femmes et des enfants ont été extraits du chaos de l’incendie, de leurs abris de fortune fait de tentes, de bois et de tôle. "Nous faisions la prière, nos enfants dormaient. Soudain on a entendu un grand bruit, et du feu tout autour", témoigne une femme. 

Un camp désigné comme un refuge par Tsahal

L'armée israélienne a reconnu avoir frappé "un complexe du Hamas", sans donner plus de détails. Elle affirme que la frappe a été menée "contre des cibles légitimes au regard du droit international". Selon l'armée israélienne, l'attaque ciblait deux responsables du Hamas en Cisjordanie. À l’hôpital, les déplacés pleurent leurs morts. Le camp de Tal El Sultan, au nord-ouest de Rafah, avait été désigné par l’armée israélienne comme un refuge. Vendredi, la cour internationale de justice a demandé la protection des civiles et l’arrêt des combats.