Fin de vie : 71 députés composeront la commission spéciale présidée par Agnès Firmin Le Bodo

La majorité avait décidé d'ouvrir un poste de co-rapporteur à l'opposition. Il a finalement été attribué à la député LFI Caroline Fiat.
Article rédigé par franceinfo
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Agnès Firmin Le Bodo, artisane du projet de loi sur la fin de vie en tant que ministre, redevenue depuis députée Horizons, le 12 janvier 2024. (THOMAS SAMSON / AFP)

La commission spéciale sur la fin de vie sera composée de 71 députés et sera présidée par Agnès Firmin Le Bodo, artisane du projet de loi en tant que ministre, redevenue depuis députée Horizons, a appris franceinfo mercredi 10 avril auprès de sources parlementaires. Cette commission spéciale s'est réunie ce mercredi après-midi pour entériner les nominations.

Le député MoDem Olivier Falorni, très investi sur le dossier, se voit confier le poste-clé de rapporteur général. Trois députés Renaissance et une députée La France insoumise sont désignés co-rapporteurs du texte. Les co-rapporteurs de la majorité présidentielle sont la députée Renaissance d'Ille-et-Vilaine Laurence Maillart-Méhaignerie, l'élu de Côte-d'Or Didier Martin et la députée de l'Hérault Laurence Cristol. 

La LFI Caroline Fiat quatrième co-rapporteure

Enfin, la majorité avait décidé d'ouvrir un poste à l'opposition et de le confier au député du groupe écologiste Sébastien Peytavie, mais c'est la députée Insoumise Caroline Fiat, également candidate, qui a été choisie à l'issue d'un vote pour occuper le rôle de quatrième co-rapporteure. Selon son entourage à franceinfo, le patron des députés Renaissance Sylvain Maillard s'est opposé à sa candidature. Le chef de file des députés de la majorité était contre l'idée de voir un tel poste occupé par une députée des rangs LFI.

Du côté des écologistes, on assurait avant le vote que la désignation de Sébastien Peytavie faisait suite à "des échanges de longue date" entre le groupe et la majorité. "C'est un sujet très identitaire, la fin de vie, chez nous, et c'est au sein du groupe écologiste qu'il y a la plus grande homogénéité de positions, puisqu'on soutiendra le texte du gouvernement", assure une source parlementaire.

Les députés vont entamer fin mai l'examen du texte dans l'hémicycle. Il est prévu que les groupes politiques ne donneront pas de consignes à leurs membres pour l'examen du projet de loi sur la fin de vie, qui doit commencer le 27 mai dans l'hémicycle après sa présentation ce mercredi 10 avril en Conseil des ministres.

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