Info franceinfo Polémique sur les propos d'Amélie Oudéa-Castéra : la ministre a eu un échange avec l'ancienne institutrice de son fils

La ministre de l'Education nationale a eu un échange avec l'ancienne institutrice de son fils, lundi soir. Elle se rendra, mardi, à l'école publique Littré à Paris, dans laquelle son aîné a été scolarisé quelques mois.
Article rédigé par Julie Marie-Leconte
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Amélie Oudéa-Castera, à Bordeaux, le 14 juin 2023. (GUILLAUME BONNAUD / MAXPPP)

En pleine polémique sur la scolarisation de ses enfants dans l'enseignement privé, la ministre de l'Education nationale, Amélie Oudéa-Castéra, a eu un échange avec l'ancienne institutrice de son fils, lundi 15 janvier, d'après les informations de franceinfo. Elle se rendra mardi, à l'école Littré, dans le 6e arrondissement de Paris, pour échanger avec les enseignants.

Un "échange consensuel et apaisé"

Ce fut "un échange consensuel et apaisé", certifie l'entourage de la ministre. Les deux femmes ont tenté de rassembler leurs souvenirs. Elles se sont mutuellement excusées de s'être blessées, rapporte le cabinet d'Amélie Oudéa-Castéra, et se sont même promis de "continuer d'échanger sur la situation de l'école" publique. Si elle le souhaite, Florence sera reçue rue de Grenelle, indique un conseiller. "La ministre n'a pas menti. La maman s'appuie, 15 ans après, sur le souvenir et sur le ressenti que cette période lui a laissés", plaide désormais le ministère, reconnaissant à demi-mot que la ministre est allée trop vite.

Éteindre la polémique par tous les moyens

Mardi 16 janvier, en fin de matinée, Amélie Oudéa-Castéra se rendra à l'école Littré, dans le 6e arrondissement de Paris, pour échanger avec les enseignants. Cette école où était scolarisé son fils en 2009, avant qu'elle ne l'inscrive dans le privé "à cause du paquet d'heures non remplacées", a-t-elle gaffé lors de son tout premier déplacement vendredi. Une "initiative personnelle", assure son cabinet, même si la ministre a échangé avec le président de la République et le Premier ministre. "Ils font bloc", souligne sa garde rapprochée. Initiatives bien utiles pour tenter d'éteindre l’incendie, à quelques heures de la grande conférence de presse présidentielle qui doit marquer le tournant du quinquennat. 

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