Harcèlement scolaire : "la plus grosse des violences, c'est la solitude", témoigne le chanteur Christophe Willem
"J'étais quand même assez efféminé, j'avais une voix assez aiguë aussi (…) donc j'étais très stigmatisé, j'étais un peu vulgairement, 'le PD de l'école', donc ça passe par des insultes, ça passe parfois par des coups (…) J'allais parfois à l'école avec une boule au ventre (…) et à se dire 'est-ce qu'aujourd'hui je vais passer une journée calme ?'", raconte le chanteur Christophe Willem, mercredi 27 septembre.
Aucun référent adulte
Il poursuit : "Moi, j'ai vécu des scènes où par exemple j'arrivais voir une surveillante en disant 'je viens de me faire tabasser, on m'a dit ça' et vous avez des surveillants qui vous dit 'oui, mais en même temps, c'est vrai que t'es un peu efféminé'. Donc, le référent adulte qui doit vous protéger n'existe pas. Donc c'est une grosse solitude en fait. (…) La plus grosse des violences, c'est la solitude et le manque de soutien total des gens autour".
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