Dérives sectaires : le combat politique de Sonia Backès
Dans les couloirs du ministère de l'Intérieur, elle a fait de la lutte contre les dérives sectaires son combat. Durant sa jeunesse, Sonia Backès a grandi aux côtés d'une mère scientologue. Tout commence pour la Secrétaire d'État chargée de la Citoyenneté, à l'âge de 10 ans. À l'époque, sa mère se fait aborder dans la rue pour répondre à un test de personnalité. "Ce test de personnalité permettait tout simplement d'identifier les points de faiblesse, les vulnérabilités, pour mieux rentrer en proposant des éléments de réponse à ses points de faiblesse", témoigne la membre du gouvernement.
Des liens rompus avec sa mère
Le phénomène d'emprise contre sa mère aurait alors commencé. Mouvement spirituel fondé aux États-Unis, la scientologie existe depuis 1959 en France, où elle est surveillée de près, car soupçonnée de dérives sectaires par les autorités. Dans sa jeunesse, Sonia Backès rejoint l'École de l'Éveil, qui serait proche de la scientologie et dont sa mère devient la directrice. Pendant deux années, sa vie est régie par la scientologie, avant une prise de conscience au collège, grâce à l'aide d'une camarade. Après sa sortie, elle n'est jamais parvenue à faire éloigner sa mère du mouvement et a rompu tous liens avec elle. Un parcours personnel qu'elle a désormais transformé en combat politique.
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