Comment s'applique la journée de solidarité ?
On a un peu l'impression que chaque entreprise ou chaque service public a inventé sa propre solution. France 2 tente d'éclaircir le fonctionnement de cette journée de solidarité.
"Selon une étude, sept salariés sur dix sont restés à la maison, il faut dire que, depuis 2008, cette journée est redevenue fériée", explique la journaliste Margaux Manière. "Attention, la journée de solidarité reste obligatoire" souligne la journaliste. Ce jour travaillé n'est plus forcément le lundi de Pentecôte, qui, du coup, est officiellement redevenu un jour férié. C'est donc une solution à la carte qui reste soumise à la décision de l'employeur.
2,4 milliards d'euros en 2014
S'il n'y a pas d'accord, c'est l'employeur qui décide. Certains ont opté pour la suppression d'un jour de congé ou de RTT, d'autres ont choisi de le répartir sur l'année. Enfin, certains employeurs ont décidé d'offrir à leurs salariés cette journée de solidarité. "La SNCF a ainsi opté pour une répartition de deux minutes de travail supplémentaires par jour pour rattraper cette journée."
Quoiqu'il arrive en tout cas, les employeurs doivent verser une contribution "solidarité autonomie", égale à 0,3% de la masse salariale.
La journée a rapporté 2,4 milliards d'euros en 2014 et 23,5 milliards en tout, depuis sa création.
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