Qu'est-ce que la journée de solidarité ?
Le lundi de Pentecôte est redevenu férié depuis 2008 mais la journée de solidarité, elle, subsiste. France 3 fait le point sur son fonctionnement.
"Selon une étude, sept salariés sur dix ont fait la grasse matinée", explique la journaliste Carine Azzopardi sur le plateau de France 3. En 2004, le gouvernement Raffarin avait créé une journée de solidarité destinée à favoriser l'autonomie des personnes âgées ou handicapées après la canicule meurtrière de l'été 2003. Les salariés travaillent donc une journée sans être rémunérés et les employeurs versent une contribution "solidarité autonomie", égale à 0,3% de la masse salariale.
Des décisions différentes selon les entreprises
Mais depuis 2008, ce jour travaillé n'est plus forcément le lundi de Pentecôte, qui, du coup, est officiellement redevenu un jour férié. "Cette journée s'organise par un accord interne en entreprise, un accord de branche", rapporte la journaliste. S'il n'y a pas d'accord, c'est l'employeur qui décide. Certains ont opté pour la suppression d'un jour de congé ou de RTT, d'autres ont choisi de le répartir sur l'année. Enfin, certains employeurs ont décidé d'offrir à leurs salariés cette journée de solidarité.
La journée a rapporté 2,4 milliards d'euros en 2014 et 23,5 milliards en tout, depuis sa création.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.