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Marche contre l’antisémitisme : l'imam de la grande mosquée de Paris dénonce une marche "limitée à défendre les intérêts d’une communauté au détriment des autres"

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Marche contre l’antisémitisme : "Nous ne sommes pas invités à venir participer à cette marche", affirme Abdelali Mamoun, imam de la grande mosquée de Paris
Marche contre l’antisémitisme : "Nous ne sommes pas invités à venir participer à cette marche", affirme Abdelali Mamoun, imam de la grande mosquée de Paris Marche contre l’antisémitisme : "Nous ne sommes pas invités à venir participer à cette marche", affirme Abdelali Mamoun, imam de la grande mosquée de Paris (Franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - E. Tran Nguyen
France Télévisions
Présents sur le plateau du 12/13 info, jeudi 9 novembre, Abdelali Mamoun, imam de la grande mosquée de Paris, et Elie Korchia, président du Consistoire Central de France, sont revenus sur la marche contre l’antisémitisme, qui se tiendra dimanche prochain à Paris.

Dimanche 12 novembre se tiendra à Paris la marche contre l’antisémitisme à Paris. Présent sur le plateau du 12/13 info, jeudi 9 novembre, Abdelali Mamoun, imam de la grande mosquée de Paris, a indiqué : "Selon les consignes de monsieur le recteur [de la mosquée de Paris, NDLR], nous ne sommes pas invités à venir participer à cette marche. Tout simplement parce qu’elle n’a pas de connotation plus globale. Elle est limitée à simplement défendre les intérêts d’une communauté au détriment des autres." Selon lui, la communauté musulmane de France est "victime". Il a notamment dénoncé "une incitation à la haine religieuse et à la haine raciale".

"Dire non à un fléau"

De son côté, Elie Korchia, président du Consistoire Central de France, a regretté cette absence : "Je trouve ça désolant comme position. Maintenant, je comprends la consigne qui a été donnée et qui a été suivie. Pour ma part, je pense qu’il y aura beaucoup d’amis de notre pays, des Français, qu’ils soient musulmans, qu’ils soient [athées], qui seront là." Il a ajouté : "Cette marche contre l’antisémitisme, c’est pour dire non à un fléau." Par ailleurs, Elie Korchia a rappellé que ce n’est pas "la communauté juive qui a appelé à cette marche", mais "la présidente de l’Assemblée nationale" et "le président du Sénat" parce qu’il fallait dire "non à ce fléau (…), sans banderole et récupération politique".  

  

  

  

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