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Affaire des écoutes : "Volonté d'humiliation" de la cour d'appel, "sang froid" de Nicolas Sarkozy… réactions à droite après sa condamnation en appel

La cour d'appel de Paris a condamné ce mercredi l'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, à trois ans de prison dont un an ferme dans l'affaire des écoutes. "On a un jugement qui va au-delà des réquisitions qui ont été proposées", estime Pierre-Henri Dumont, député Les Républicains.
Article rédigé par franceinfo
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Nicolas Sarkozy quittant le palais de justice après sa condamnation en appel pour corruption et trafic d'influence dans l'affaire des écoutes. (YOAN VALAT / EPA)

"Volonté d'humiliation" de la cour d'appel, "sang-froid" dont fait preuve l'ancien président… L'ex-ministre de la Défense sarkozyste Gérard Longuet et le député Les Républicains (LR) Pierre-Henri Dumont réagissent sur franceinfo à la condamnation en appel de l'ancien chef de l'État à trois ans d'emprisonnement dont un an ferme pour corruption et trafic d'influence dans l'affaire des écoutes. Ce dernier va former un pourvoi en cassation, "suspensif de toutes les mesures qui ont été prononcées" mercredi 17 mai, a indiqué son avocate.

>> Affaire des écoutes : Nicolas Sarkozy condamné en appel à trois ans d'emprisonnement dont un an ferme pour corruption et trafic d'influence

Pierre-Henri Dumont a d'abord "une pensée amicale pour Nicolas Sarkozy". Pour le reste, il estime qu'"il y a une volonté d'humiliation" dans cette décision de la cour d'appel de Paris."On a un jugement qui va au-delà des réquisitions qui ont été proposées". Pour lui, la "privation des droits civiques" pendant trois ans et le "bracelet électronique" dont il écope représentent une "humiliation".

"Tout cela peut donner l'impression que ce n'est pas totalement ce qu'on attend d'une décision de justice équitable"

Pierre-Henri Dumont, député Les Républicains

à franceinfo

"Notons que le président Sarkozy a fait preuve de sang-froid dans sa réaction à l'instant de la décision de la cour d'appel, en faisant appel à la cassation", réagit pour sa part Gérard Longuet, qui anticipe la suite de la procédure. "Je lui suggérerai à un moment ou un autre qu'il puisse saisir" la "Cour européenne des droits de l'homme", déclare-t-il. Avant ça, "il faut évidemment que la cassation se soit prononcée".

>> Procès de Nicolas Sarkozy : l'article à lire pour comprendre l'affaire des "écoutes"

"Pourquoi ? Parce que la France serait un pays singulier où les conversations téléphoniques, qui sont souvent sur le ton de l'humeur ou de l'humour, peuvent vous envoyer en prison", déplore-t-il.

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