Le père de Geoffroy et son fils parlent librement à table de leur travail de rebouteux devant le reste de la famille. "La plupart des gens ayant un nerf de déplacé ont les muscles très durs", explique-t-il par exemple entre la poire et le fromage à celui qui a hérité de son don."On a les yeux au bout des doigts", dit le fils avant que tous les membres de la famille, sauf la mère qui n'a pas "les mêmes gènes", montrent leurs doigts dont ils savent plier la première phalange.Une relève à assurerDiane, la dernière de la lignée, avait à peine un an quand son père lui demandait de montrer ses mains pour amuser des amis. Âgée aujourd'hui d'une dizaine d'années, elle vient pour la première fois de remettre en place une cheville foulée."Ma plus grande frayeur, c'est qu'elle me dise vouloir faire autre chose. Ce serait toute la famille qui s'arrêterait avec moi", redoute-t-il. Et il n'imagine pas devoir un jour arrêter son métier sans que sa fille utilise elle aussi ses mains pour soigner, comme l'ont toujours fait ses ascendants.> Autres temps forts :- Guérisseurs : "Elle attrape les endroits où il y a un nœud"- Guérisseurs : "J'ai momifié un steak en trois passes"- Guérisseurs : "Je suis l'électricien du corps"> Ces vidéos sont extraites du document "Guérisseurs, la main au feu" diffusé dans 13h15 le samedi du 8 août 2015, magazine d'information présenté par Julian Bugier sur France 2.