Santé : les dommages du gaz hilarant
Quand la fête bat son plein, à quelques mètres des bars branchés de Lille (Nord) se déroule un étrange rassemblement sur un parking. Ballon à la main, plusieurs jeunes se droguent au protoxyde d’azote, en toute impunité. Ils inhalent ce gaz aux effets psychotropes. Ils possèdent également un kit prêt à l’emploi : une bonbonne de gaz hilarant déversé dans un ballon pour quelques minutes de délire euphorique. "Je travaille tous les jours de la semaine, le samedi, j’ai le droit de faire le fou", affirme un jeune fêtard.
Des graves conséquences sur la santé
Mais l’effet est éphémère, il pousse les consommateurs à recommencer. Bien qu’elle soit encadrée, la vente de protoxyde d’azote est aujourd’hui légale, autorisée notamment pour fabriquer de la chantilly. Mais sur les réseaux sociaux, des trafiquants en proposent pour un usage détourné et les formats sont de plus en plus gros. La consommation de ce gaz peut entraîner de graves conséquences sur la santé. Dans un centre de rééducation, le nombre de patients gravement intoxiqués au gaz hilarant a été multiplié par quatre en deux ans. En France, le nombre de personnes intoxiquées a été multiplié par 45 en cinq ans.
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