Santé : faut-il suivre l’exemple espagnol concernant les congés menstruels ?
S’absenter du travail pour cause de règles douloureuses, le sujet est encore tabou dans la plupart des entreprises françaises. Pourtant, dans le quartier de la Défense à Paris, le sujet ne fais pas vraiment débat. "Je connais beaucoup de femmes qui ont aussi de l’endométriose et ce sont des choses vraiment compliquées pour elles", commente un homme. "Quand c’est médical et qu’il y a une raison, on est trop mal, on travaille mal aussi, donc c’est pas formidable pour l’équipe et la productivité", poursuit une femme.
Le code du travail français le permet
En France, cela n’est pas inscrit dans la loi mais le code du travail permet aux entreprises qui le souhaitent de l’instaurer. Depuis près d’un an, des femmes, ébénistes chez un fabricant de meubles, ont droit à un jour de congé supplémentaire chaque mois. Quatre des neuf femmes de l’entreprise y ont eu recours pour une fatigue extrême ou des vertiges. Dix journées ont été posées au total, ce qui "n’a gênée en aucun cas ni la production, ni le rythme de travail, ni la productivité", assure Thomas Devineaux, dirigeant de l’entreprise Louis Design.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.