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Covid-19 : Paris "regrette" la quasi-fermeture de la frontière avec l'Allemagne en Moselle et négocie des assouplissements avec Berlin

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Article rédigé par franceinfo, France Inter
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Invité de franceinfo et France Inter dimanche 28 février, Clément Beaune "regrette" la décision de l'Allemagne de classer la Moselle en zone à risque maximal dans le cadre de la crise sanitaire du Covid-19.

Le secrétaire d'État chargé des Affaires européennes Clément Beaune "regrette" la décision de l'Allemagne de classer la Moselle, où le variant sud-africain du coronavirus est majoritaire, en zone à risque maximal. Invité de franceinfo canal 27 et de France Inter, dimanche 28 février, il a expliqué qu'il regrettait "cette décision parce qu'elle implique d'avoir des mesures difficiles""Nous sommes en ce moment même en discussion avec les autorités allemandes", assure-t-il.

La décision de Berlin de classer la Moselle en zone à risque maximal signifie que la seule possibilité pour les Mosellans de passer la frontière dès mardi 2 mars sera de montrer un test PCR négatif de moins de 24 heures, y compris pour les 16 000 travailleurs frontaliers.

>> VIDÉO. Moselle classée en zone à risque maximal par l'Allemagne : le président de la région Grand Est se dit "surpris" par une "décision extrêmement brutale"

Des discussions sont en cours entre Paris et Berlin. "Nous essayons d'atténuer ces mesures le plus possible, a affirmé Clément Beaune. Par exemple, pour permettre, je pense que ce sera le cas dans les toutes prochaines heures, des tests antigéniques au lieu d'avoir des tests PCR" car c'est "beaucoup plus rapide". Il souhaiterait également avoir des tests "qui ne soient pas obligatoires chaque jour mais tous les deux ou trois jours ce qui allège la difficulté et l'organisation" et "de ne pas avoir des contrôles aux frontières elles-mêmes qui ralentissent la circulation".

"C'est je crois en très bonne voie", a promis le secrétaire d'État. "Je crois qu'il y a la volonté, je m'en félicite, d'avoir un esprit franco-allemand coopératif d'éviter de revenir à ce qu'on a vécu douloureusement au printemps dernier" avec une quasi-fermerture des frontières.

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