Malgré l'annonce de la levée des restrictions et l'entrée en vigueur du pass vaccinal, les hôpitaux sont toujours surchargés et des opérations continuent d'être repoussées. "Je voudrais témoigner de l'immense anxiété que vivent les patients qui sont sévèrement immunodéprimés. Chez Renaloo nous représentons des patients qui sont dialysés, greffés et qui pour nombre d'entre eux ne répondent pas à la vaccination. Nous ne sommes pas égaux face à ce virus et les personnes greffés immunodéprimés sévères payent un très lourd tribu à l'épidémie. Concernant la greffe rénale, elle a été suspendue pendant près de deux mois de la première vague", rapporte Magali Léo, représentante de l'association Renaloo."Ça ne va pas assez loin"De nombreuses associations ont formulé des désirs, des souhaits et des alertes au président de la République. "On a de l'écoute de l'Élysée, on a de l'écoute également du ministre de la Santé et on leur remercie. On est conscients de l'engagement des équipes du ministère pour protéger les personnes sévèrement immunodéprimées. Ça ne va pas assez loin", ajoute apporte Magali Léo.