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Stratégie vaccinale européenne : "Ça fait trois mois qu'on se fait piétiner" par le Royaume-Uni, estime l'eurodéputé RN Nicolas Bay

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Article rédigé par franceinfo
Radio France

La Comission européenne a décidé de renforcer les contrôles des exportations de vaccins contre le Covid-19. "Ça fait trois mois que ça aurait dû être fait", fustige le candidat Rassemblement national aux régionales en Normandie.

Nicolas Bay, eurodéputé Rassemblement national, n'est pas convaincu par le renforcement du mécanisme de contrôle des exportations de la Commission européenne : "Ça fait trois mois qu'on se fait piétiner" par le Royaume-Uni qui "garde ses doses d'AstraZeneca", déplore-t-il sur franceinfo samedi 27 mars. "Ça fait trois mois que ça aurait dû être fait. On a accumulé un retard considérable et lorsqu'il y aura la reprise économique, on le payera au prix fort", dénonce le candidat RN aux régionales en Normandie.

>>>Départements confinés, stratégie vaccinale européenne, élections régionales... Le "8h30 franceinfo" de Nicolas Bay.

Selon Nicolas Bay, la France "est enfermée dans un carcan" européen qui "ne défend pas nos intérêts". "Le Royaume-Uni est le plus avancé des pays du continent européen parce qu'il a une capacité à agir de manière autonome", depuis qu'il a quitté l'Union européenne. Pour le député européen RN, l'UE est "défaillante à tous les étages".

Favoriser "des coopérations entre États" pour les vaccins

"On a eu la crise financière en 2008, l'Union européenne était absente. On a eu la crise migratoire en 2015, elle était absolument incapable de protéger nos frontières extérieures. Aujourd'hui, on a une crise sanitaire." Pourtant, Nicolas Bay n'avance jamais l'idée d'une sortie de la France de l'Union européenne : "Je ne dis pas ça, je dis qu'il faut tout changer".

Concernant les commandes de vaccins contre le Covid-19, l'eurodéputé estime qu' "il faut permettre aux États de s'organiser par eux-mêmes avec des coopérations." Nicolas Bay pointe notamment les "30 000 fonctionnaires" de la Commission européenne, à la "bureaucratie très lourde", et qui "ne tiennent pas compte de la réalité du terrain", selon lui. Il pointe "l'échec d'Emmanuel Macron qui n'a pas été capable de défendre nos intérêts au Conseil européen".

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