Entre le 1er novembre et le 19 décembre, le nombre d’arrêts maladie a augmenté de 740 %, seulement pour les cas contacts. Ces absences entraînent des répercussions. En effet, la SNCF a dû supprimer des trains régionaux, notamment dans les Pyrénées-Orientales, faute d’employés disponibles. Le secteur aérien est également touché. Près de 8 000 vols ont été annulés pendant le week-end de Noël dans le monde à la suite d’un manque de pilotes ou de personnels navigants. Des inquiétudes subsistent dans les secteurs clés comme l’énergie où les réseaux électriques doivent fonctionner, les usines qui fabriquent des médicaments et de l’hôpital où les craintes sont fortes pour ce secteur déjà en sous-effectif.Les solutions de l’exécutifLe gouvernement envisage d’ajuster d’ici la fin de la semaine la période d’isolement et le recours au télétravail a été imposé par l'éxécutif, dans la mesure du possible. Toutefois, selon une étude Harris Interactive, 44% des salariés français estiment que leur métier ne peut se faire en télétravail. L’inquiétude est également grande pour les secteurs régaliens comme les pompiers, la police ou la santé.