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Covid-19 : la priorisation des pharmacies pour les vaccins "est inacceptable", réagit le président du Conseil national de l'Ordre des médecins

Une circulaire de la Direction générale de la santé indiquait dimanche que les doses de vaccins ne pourraient être commandées que par les officines. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le président de l'Ordre des médecins, Patrick Bouet, lors d'un discours à Paris, le 29 octobre 2019. (JACQUES DEMARTHON / AFP)

"C'est inacceptable", a réagi Patrick Bouet, président du Conseil national de l'Ordre des médecins, lundi 8 mars sur franceinfo, alors que la Direction générale de la Santé (DGS) a demandé de prioriser cette semaine la livraison aux pharmacies au détriment des médecins généralistes.

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Dans une circulaire diffusée dimanche soir, la DGS a indiqué que les commandes de vaccins ne seraient ouvertes à partir de ce lundi "que pour les besoins propres des officines". Elle précise qu'il ne sera pas "possible de prendre des commandes pour les médecins compte tenu du nombre de doses livrées par AstraZeneca".

"Je le dis très clairement et j'ai eu l'occasion de la dire au ministre ce matin, nous devons obtenir très rapidement un démenti de la Direction générale de Santé qui explique très clairement qu'on ne va pas déshabiller les médecins pour habiller les officines", a-t-il déclaré.

"Nos patients ne sont pas des variables d'ajustement"

Comme les sages-femmes et les infirmiers, les pharmaciens sont autorisés à vacciner depuis vendredi grâce à un décret publié au journal officiel : "On ne peut pas jouer au yoyo avec la population en lui disant vous allez vous faire vacciner chez votre médecin. Les médecins se mobilisent, puis ensuite, il n'y a pas assez de doses. Ce sont les pharmaciens qui seront prioritaires. Nos patients ne sont pas des variables d'ajustement de la politique gouvernementale", a-t-il affirmé.

"Les médecins sont au rendez-vous. Les doses doivent être au rendez-vous parce qu'il n'y aurait rien de pire que de décevoir les patients qui, aujourd'hui, sont volontaires pour se faire vacciner", a-t-il indiqué.

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