Cet article date de plus de trois ans.

Covid-19 : l'Assurance-maladie s'inquiète de la "faible" vaccination des personnes obèses

L'Assurance-maladie a publié de nouvelles données sur son site Data vaccin, permettant notamment de connaître la proportion de malades chroniques vaccinés.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Dans le vaccinodrome du Stade de France, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le 6 avril 2021. (THOMAS SAMSON / POOL / AFP)

Moins d'un adulte obèse sur deux a été vacciné contre le Covid-19, un taux "faible au regard des risques". Vendredi 28 mai, l'Assurance-maladie a publié de nouvelles données sur son site Data vaccin. Ce dernier permet désormais de connaître la proportion de malades chroniques vaccinés, par département et parmi 50 pathologies, des plus courantes aux plus rares.

Ainsi, au 23 mai, près de 70% des 11,5 millions de personnes sous "traitements hypertenseurs", un peu plus de 66% des 3,7 millions de diabétiques, ou encore 59% des 2,6 millions d'assurés atteints de "maladies respiratoires chroniques" avaient reçu au moins une dose – des chiffres à ne pas additionner, certains cumulant plusieurs pathologies.

Plus de 9 000 personnes atteintes de trisomie 21 toujours pas vaccinées

Malgré une "forte couverture vaccinale des personnes présentant un risque de développer une forme grave du Covid", l'Assurance-maladie a mis en exergue plusieurs "points d'attention", lors d'une conférence de presse. A commencer par les "patients atteints d'obésité sévère", soit 860 000 assurés passés récemment par un hôpital, dont 48% ont reçu au moins une injection, un taux "supérieur à la moyenne nationale, mais faible au regard des risques". Par extrapolation, "il est à craindre que la catégorie des patients obèses, beaucoup plus large, soit encore moins bien vaccinée, avec une corrélation probable avec le niveau de vie".

L'Assurance-maladie s'inquiète aussi des 9 200 personnes atteintes de trisomie 21 qui "doivent encore être vaccinées", compte tenu de leur "risque extrêmement élevé". Elle considère aussi qu'il est possible d'en faire davantage pour les malades dialysés ou traités pour un cancer "en phase active". Par ailleurs, elle relève "une couverture vaccinale globalement insuffisante chez les personnes atteintes de troubles psychiatriques". Prises dans leur ensemble, ces 50 pathologies chroniques "représentent dans l'absolu beaucoup de monde restant encore à vacciner".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.