Télétravail : "Nous avons eu une semaine pour préparer les entreprises", explique une représentante des responsables des ressources humaines
Le message d'Élisabeth Borne a été clairement reçu, assure la présidente de l'ANDRH.
Le télétravail devient obligatoire dans les entreprises depuis lundi 3 janvier. Trois jours par semaine au minimum pour freiner l'épidémie de Covid-19. "Nous avons eu une semaine pour préparer les entreprises et réaliser la communication interne", a déclaré, lundi sur franceinfo Audrey Richard, présidente de l'ANDRH, association qui représente les responsables des ressources humaines de la grande majorité des entreprises françaises.
"Nous avons eu l'information en amont. Donc, nous avons eu une semaine pour préparer les entreprises et réaliser la communication interne, donner les consignes, travailler avec les managers pour en effet s'organiser et pouvoir travailler en télétravail trois jours. Et globalement, c'est ce qui s'est passé la semaine dernière. Pour la majorité des entreprises", a-t-elle expliqué.
"On est tous responsables"
Élisabeth Borne, la ministre du Travail, promet cinq fois plus de contrôles administratifs et des amendes de 1 000 euros par salarié en cas de non-respect de cette obligation. "Ce message-là est vraiment pour inciter les entreprises à passer ce cap de se mettre vraiment sur le télétravail et de le proposer aux salariés. Après, les contrôles il y en a eu, il y en aura. Mais je pense que vraiment, le message est : Allez-y, intensifiez le télétravail ! On est tous responsables", commente Audrey Richard.
"Certaines entreprises ont pu mettre en place ces nouvelles consignes. Maintenant, il y a eu beaucoup d'informations. Donc, tout le monde est au courant et je pense que d'autres entreprises vont expliquer aux salariés comment va se dérouler la semaine, comment nous allons lisser la présence sur site justement pour faire en sorte que l'ensemble des jours de la semaine soit bien bien utilisés dans nos entreprises", a-t-elle déclaré.
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