Pas de gâchis à Angoulême, en Charente. Avec la fermeture des cantines scolaires, des maraîchers et éleveurs locaux se sont retrouvés avec des commandes sur les bras. Et plus personne à qui les livrer. Mais le conseil départemental a trouvé la solution. "On a racheté ces marchandises à la place de la restauration collective pour que les producteurs n'aient pas de perte", explique Jacques Chabot, deuxième vice-président du département. Un cercle vertueuxL'autre bonne idée est de redistribuer rapidement toutes les denrées périssables à des associations comme la Croix-Rouge, qui distribue une cinquantaine de paniers chaque semaine à Angoulême. Un don bienvenu. "Ça fait de la variété dans les produits que l'on distribue aux personnes, précise Danielle Pigeault, qui préside l'antenne de la Croix-Rouge d'Angoulême. Et comme on a plus de demandes, ça nous permet de donner à chacun autant de quantité qu'avant".Les maraîchers sont également soulagés que leurs produits trouvent preneurs et sont heureux de participer à une bonne action. D'autres associations, comme la Banque alimentaire, vont bénéficier de ces produits destinés aux cantines.