Fin du port du masque, suppression du pass vaccinal : Olivier Véran esquisse un calendrier de levée des restrictions
Selon le ministre de la Santé, mercredi soir, "le pire est derrière nous et nous avons fait le plus dur" face à la cinquième vague du Covid-19 en France.
Olivier Véran s'est montré optimiste sur la situation épidémique en France. Mercredi 2 février sur BFMTV, le ministre de la Santé a ainsi commenté l'évolution de la cinquième vague de l'épidémie. Et a esquissé le calendrier sur la levée de certaines restrictions, alors que le port du masque n'est plus obligatoire en extérieur et le télétravail n'est plus imposé – mais seulement recommandé.
"Le pire est derrière nous et nous avons fait le plus dur", a déclaré ce mercredi, sur BFMTV, le ministre de la Santé Olivier Véran, précisant qu'"à l'échelle du pays, nous avons dépassé le pic de contaminations". "De la même manière, nous arrivons au pic d'hospitalisations et nous avons passé le pic en réanimation depuis une dizaine de jours" précise-t-il.
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Fin du masque et décision "politique" pour le pass
De fait, le ministre de la Santé dit envisager la fin du port du masque obligatoire en intérieur lorsque le virus circulerait beaucoup moins. "On l'a déjà fait. Avant la vague Delta, on avait retiré le masque dans les cinémas. Il était conseillé, mais plus obligatoire", a rappelé Olivier Véran. "On va revivre ce moment-là. Si l'épidémie suit son cours avec une baisse d'Omicron, ce sera au printemps", a estimé le ministre de la Santé.
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Envisageable, aussi, au vu de la dynamique épidémique actuelle, l'allègement ou la suppression de la contrainte du pass vaccinal avant le mois de juillet, qui est l'échéance prévue normalement par la loi. "La fin, on la connaît, c'est juillet. Mais si nous pouvons supprimer le pass avant, nous le ferons." Le gouvernement s'appuiera sur "des indicateurs pertinents" comme "le taux d'occupation des lits de réanimation par des malades du Covid".
Si les réanimations auront été "vidées" de leurs patients, et "s'il n'y a pas de nouveau variant en circulation à ce moment-là, l'utilité du pass sera discutable et nous pourrons le retirer". Cette décision "politique", est éclairée "par les scientifiques", ajoute Olivier Véran.
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