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Pass sanitaire : entre files d'attente et "gilets bleus", les voyageurs expérimentent le nouveau dispositif dans les gares

Le pass sanitaire est désormais obligatoire dans les transports en commun longue distance, comme les TGV et Intercités.

Article rédigé par Grégoire Lecalot
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Le pass sanitaire de passagers contrôlé par des agents de la SNCF avant l'embarquement gare de Lyon à Paris, le 9 août 2021. (CHRISTOPHE PETIT TESSON / EPA)

L'ambiance n'est pas tout à fait la même que d'habitude entre les murs de la gare de Lyon à Paris, lundi 9 août au matin. De nouvelles consignes accompagnent la fourmilière de vacanciers :"Messieurs-dames bonjour. Bienvenue à l'embarquement du train 6275 à destination de Perpignan, annonce une agente. On vous demandera de fournir vos pass sanitaires ou de montrer vos bracelets bleus avant l'embarquement, s'il vous plaît."

Comme partout en France, désormais tous les passagers des transports ferroviaires âgés de plus de 17 ans doivent présenter soit une vaccination de plus d’une semaine, soit un test négatif récent, soit un certificat de rétablissement du Covid de moins de 6 mois pour pouvoir embarquer. Pour les grands débuts de l'obligation du pass sanitaire, la SNCF a mis en place un nouveau système, destiné à éviter les files d’attentes trop longues.

>> Pass sanitaire : commerces, voyages, contrôles, amendes… Tout ce qu'il faut savoir sur le dispositif, étendu lundi

En plus des classiques agents en gilets rouges, une nouvelle couleur a fleuri devant les quais de la gare de Lyon : des agents en gilets bleus. Ces derniers postés quelques mètres avant les portes d'accès au quai constituent une première ligne de contrôle, facultative. Ils délivrent aux passagers volontaires un bracelet en papier bleu à usage unique.

"Le respect de la procédure est au rendez-vous"

Une manière de limiter le nombre de passagers en train de chercher leur pass sanitaire devant la porte du quai, au dernier point de contrôle. Une situation qui retarde l’embarquement et augmente les risques de retards de trains. Léa part pour Genève, bracelet bleu au poignet. Pas très esthétique, mais très pratique, assure-t-elle : "Vu le monde, vu la queue, ça va être plus simple d'avoir été scannée avant et de passer avec le billet directement."

Un dispositif destiné à répondre à cette nouvelle règle du pass sanitaire. Lundi, un quart des 750 trains longue distance, qui font circuler 400 000 personnes, doit être contrôlé.

"Dans un train, ce matin, sur plusieurs centaines de passagers, il y a trois personnes qui se sont vu signifier un refus d'embarquer."

Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué aux Transports

franceinfo

Selon Jean-Baptiste Djebbari, sur place lundi matin, très peu de monde n'avait pas son pass sanitaire. "Deux personnes ont été dirigées vers un centre, une pharmacie qui a pu réaliser des tests et les personnes ont pu échanger leurs billets et reprendre un train plus tard. Et la troisième personne, je crois, a choisi de se faire rembourser le billet. Vous voyez : très majoritairement, trois personnes sur 400, on peut se convaincre d'ores et déjà que le respect de la procédure est au rendez-vous", s'est-il félicité.

Le billet de train peut être échangé ou remboursé jusqu’à la dernière minute en cas de pass sanitaire non valable. Mais ceux qui montent dans un train malgré tout risquent une amende de 135 euros.

La mise en place du pass sanitaire en gare de Lyon - le reportage de Grégoire Lecalot

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