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Crise en Guadeloupe : une instance de dialogue qui ne convainc pas les manifestants

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Crise en Guadeloupe : une instance de dialogue qui ne convainc pas les manifestants
Article rédigé par France 2 - A. Brogat, D. Schlienger, S. Guillemot, C. Krauskopff-Wolf
France Télévisions

À l’issue de sa réunion avec les élus de Guadeloupe, le Premier ministre Jean Castex a annoncé, lundi 22 novembre, la mise en place d’une instance de dialogue.

En Guadeloupe, le calme semble être revenu mardi 23 novembre, après plusieurs jours de violences. Malgré tout, certains manifestants continuent de tenir des barrages, comme devant l’hôpital de Pointe-à-Pitre. La veille, tous ont écouté l’allocution de Jean Castex, dans laquelle le Premier ministre a annoncé la mise en place d’une instance de dialogue pour accompagner les soignants de l’île vers la vaccination. Les manifestants ne sont pas convaincus.

Plus de 85% des soignants vaccinés

"Ce n’est pas une bonne réponse. Pourquoi le vaccin ? Pourquoi obliger de se faire vacciner ? Pourquoi insister autant ? On se demande même s’il n’y a pas quelque chose derrière", estime l’un d’entre eux. "Il n’y a pas assez de soignants en Guadeloupe, et tout le monde le sait, mais on les fout quand même dehors s’ils ne se font pas vacciner, sans indemnités. Cette violence-là, nous la refusons", renchérit une autre manifestante. Actuellement, plus de 85% des soignants de Guadeloupe sont vaccinés.

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