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Crise en Guadeloupe : Jean Castex annonce la création d'une "instance de dialogue" pour accompagner les professionnels de santé vers la vaccination

Le Premier ministre en appelle "au calme et à la responsabilité" des habitants de Guadeloupe. Il ajoute que "la république doit protéger la population" sur place. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le Premier ministre Jean Castex, le 22 novembre 2021 lors d'une allocution.  (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

L'exécutif a vivement condamné, lundi 22 novembre, les violences en marge de la mobilisation sociale en Guadeloupe et a appelé au calme face à la "crise très explosive" sur le territoire d'outre-mer, en proie à une contestation sociale, qui a émergé avec l'obligation vaccinale contre le Covid-19, en reconnaissant "un dialogue nécessaire" avec les élus.

>> Violences en Guadeloupe : les raisons d'une colère qui n'est pas uniquement liée à la crise sanitaire

Après avoir "condamné avec la plus extrême fermeté" les violences, le Premier ministre Jean Castex a annoncé la création d'une "instance de dialogue" afin de "convaincre et d'accompagner individuellement, humainement" les professionnels concernés par l'obligation vaccinale. Il s'est exprimé à l'issue d'une réunion qui s'est tenue en visioconférence avec les élus de l'île antillaise.

Permettre le déploiement de l'obligation vaccinale

"Une mission du ministère de l'Intérieur sera à pied d'œuvre sur place dès demain pour examiner avec eux les voies et moyens pour permettre les conditions de déploiement de l'obligation vaccinale et discuter aussi des sujets propres au fonctionnement du service départemental d'incendie et de secours de Guadeloupe", a poursuivi le chef du gouvernement, alors que les pompiers font partie des forces vives de la contestation.

Plus tôt dans la journée, Emmanuel Macron a assuré la Guadeloupe de la "solidarité" de la nation et demandé de "ne rien céder au mensonge et à la manipulation par certains de cette situation". "On ne peut pas utiliser la santé des Françaises et des Français pour mener des combats politiques" et "il faut que "l'ordre public soit maintenu", a-t-il souligné.

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