Covid-19 : avec le pass sanitaire, la fréquentation des parcs d'attractions chute
Pour les dirigeants des parcs de loisirs et des parcs d'attractions, le pass sanitaire représente un risque économique. Ils s'estiment lésés par son instauration qui a fait chuter la fréquentation.
À AnimaParc, en Haute-Garonne, il y a cinq fois moins de visiteurs depuis mercredi 21 juillet et la mise en place du pass sanitaire, désormais obligatoire à l'entrée. "On travaille sans être rentable, et c'est une véritable catastrophe pour une PME comme la nôtre qui est familiale", explique Benjamin Paulo, son directeur marketing.
Pertes d'emplois en vue
Dans l'Allier, la fréquentation du Pal a aussi chuté, de 17%. Pour tenter d'attirer les visiteurs, ce parc de loisirs propose des dépistages à l'entrée. Le parc a des coûts fixes élevés : il dépense 200 000 euros chaque année pour nourrir ses animaux, comme les éléphants. La baisse de fréquentation en pleine saison impacte donc énormément son chiffre d'affaires.
Les parcs d'attraction ont toujours accès au fonds de solidarité, qui leur apporte une aide de l'ordre de 30% de leurs pertes en juillet, et 20% en août, dans une limite de 200 000 euros ou 20% de leur chiffre d'affaires. Des aides loin d'être suffisantes pour les représentants du secteur, qui voient venir des suppressions d'emplois. Le cœur de l'été représente en moyenne 70 à 80% du chiffre d'affaires des parcs de loisirs.
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