"Convois de la liberté" : la préfecture de police de Paris interdit les manifestations durant tout le week-end
Les convois de contestataires se dirigent vers Paris, pour manifester contre les restrictions sanitaires. Le préfet de police a décidé, dans la matinée du jeudi 10 février, d'interdire tout rassemblement. Avant lui, le ministre de l'Intérieur promettait déjà une réponse extrêmement ferme.
À Montpellier (Hérault), quelques voitures et deux roues ont pris le départ jeudi 10 février, sous les encouragements de ceux qui ne peuvent faire le déplacement, et se dirigent vers la capitale afin de protester contre le pass vaccinal. "Je monte à Paris et à Bruxelles pour ça, pour récupérer ma liberté", confie une femme. À Brest (Finistère), une poignée de camping-cars s'est élancée sous la pluie. Après une nuit dans la voiture, le petit-déjeuner s'est organisé sur le parking, à Avignon (Vaucluse).
Interdiction de manifester
À Bordeaux (Gironde) comme ailleurs, les participants sont à la recherche d'un élan collectif, et de moments de partage. Selon les services de renseignements, le mouvement serait encore peu structuré. En raison des risques de trouble à l'ordre public, la préfecture de police de Paris a interdit les manifestations, de vendredi 11 à lundi 14 février, inclus. L'interdiction ne semble pas entacher la détermination des participants. Sur un rond-point de Toulouse (Haute-Garonne), certains ont déjà un plan B. "On va éviter Paris. Nous, l'objectif, c'est d'aller à Bruxelles", explique un homme.
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