Paris : l’interpellation musclée d’une infirmière dénoncée par sa famille
L’infirmière interpellée en marge des manifestations pour outrage et violence est sortie de sa garde à vue. Cette femme de 50 ans reconnaît avoir jeté des cailloux sur les policiers, mais pour sa famille, rien ne justifie son interpellation musclée, qui a ému sur les réseaux sociaux.
Mardi 16 juin, place des Invalides, à Paris, la manifestation des soignants touche à sa fin. En marge du cortège, des affrontements ont éclaté et une femme en blouse blanche vient d’être interpellée. On la voit être maintenue fermement au sol, entourée par plusieurs policiers qui la tiennent plus tard par les cheveux. "J’ai de l’asthme. Je suis infirmière. Je fais de l’asthme !", lance-t-elle aux forces de l’ordre. "Il fallait réfléchir avant", répond un officier. "Je veux ma Ventoline !", insiste-t-elle.
"Elle se laisse faire totalement, la seule chose qu’elle demande, c’est sa Ventoline"
C’est le journaliste Clément Lanot qui filme la scène : "Quand ils lui passent les mains dans le dos, elle se laisse faire totalement. La seule chose qu’elle demande, c’est sa Ventoline", explique le journaliste de L’Indépendant. "C’est complètement différent de certaines interpellations où la personne tente de partir ou de résister", ajoute-t-il. Du côté des proches, on dénonce un incompréhensible usage de la force.
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