Masques de protection contre le coronavirus : Sibeth Ndiaye "comprend" l'inquiétude des forces de l'ordre mais les soignants sont prioritaires
Près de 100 000 policiers et gendarmes seront mobilisés pour empêcher les Français de circuler si cela n'est pas nécessaire. Une mesure de sécurité publique pour protéger la santé du plus grand nombre. Les policiers vont devoir eux-mêmes respecter les mesures d'hygiène sans protection.
"Notre objectif aujourd'hui, c'est que les personnels prioritaires que sont les soignants disposent de masques dans la quantité suffisante", a expliqué la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye mardi 17 mars sur franceinfo, alors que des syndicats de police, qui vont être fortement mobilisés pour faire appliquer les nouvelles mesures de confinement en raison de l'pidémie de coronavirus, se plaignent du manque de masques de protection.
"C'est une difficulté. On n'a pas au niveau des forces de l'ordre, les moyens nécessaires", a regretté sur franceinfo David Le Bars, secrétaire général du syndicat des commissaires de la police nationale.
"Nous verrons dans un second temps pour ce qui est des forces de l'ordre. Je comprends complètement leur inquiétude, a répondu la porte-parole du gouvernement. Il faut évidemment l'entendre et nous ferons le maximum pour que ceux qui doivent l'être soient équipés. Mais la priorité aujourd'hui, c'est protéger nos soignants parce que c'est eux qui font en sorte que des vies soient sauvées."
"Nous avons assez de masques aujourd'hui pour permettre aux soignants d'être armés face à la maladie et de soigner les malades, a déclaré sur France Inter Olivier Véran. Mais en fonction de la durée de l'épidémie, nous ne savons pas si nous en aurons suffisamment à terme", a expliqué le ministre de la Santé
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