La France d'avant face à la France d'après confinement
Si nous n'avons pas encore retrouvé toutes nos habitudes, si nous nous déplaçons moins, si rester à la maison est une mesure de protection, la fin du confinement a déjà changé la physionomie de nos villes.
Sur les Champs-Élysées, le 11 mai, à Paris, les voitures se réapproprient l'espace, tout doucement. Néanmoins, le pouls de la capitale bat encore au ralenti. Après 55 jours de sommeil forcé, dans le quartier des affaires de la Défense, la reprise est bien timide. La Grande Arche est toujours plongée dans un silence de pierre, auquel finalement tout le monde avait fini par s'habituer pendant les deux derniers mois, si particuliers.
Les couleurs de Bison Futé contre celles de la carte du déconfinement
Le périphérique, lui aussi était devenu calme comme on l'avait rarement vu. Le 11 mai au matin, remontée des décibels et retour des pots d'échappement. Dans le monde d'avant, c'est Bison Futé qui dictait la couleur des journées. Désormais, départements classés rouges ou verts, presque partout, la couleur, c'est le gris. Comme à Nice (Alpes-Maritimes), sur la Promenade des Anglais, rendue aux habitants après deux mois d'interdiction.
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