Ille-et-Vilaine : la rave party risque de propager le coronavirus
Jusqu’à 2 500 personnes ont participé à une longue fête illégale pour le Nouvel An en Ille-et-Vilaine. Les autorités craignent un important foyer de contaminations au coronavirus d’autant que le traçage des participants est compliqué.
Samedi 2 janvier, en fin de matinée, un centre de dépistage au Covid-19 a été installé à quelques mètres d'un hangar de Lieuron (Ille-et-Vilaine) dans lequel a eu lieu une fête sauvage pour le Nouvel An. Une initiative sans doute trop tardive, car la plupart des fêtards avaient déjà disparu dans la nature. Seuls quelques dizaines d'entre eux, encore présents, ont accepté de se faire tester. Toute la journée, des équipes de protection civile ont arpenté le secteur afin de délivrer des conseils préventifs.
1 600 amendes, mais aucun test obligatoire
Les forces de l'ordre ont, au total, verbalisé plus de 1 600 fêtards, dont les trois-quarts pour non-respect des gestes barrières. Même si les individus concernés sont identifiés et localisés, les autorités ne peuvent pas les contraindre à se soumettre à un test, ce que déplore Jean-Paul Hamon, président d'honneur de la Fédération des médecins de France : "Il y a un vrai risque de plusieurs clusters, ces gens-là viennent de toute la France et, même si on leur a collé une amende, cela ne suffit pas. On devait les obliger à faire un test PCR." Les autorités en appellent à la responsabilité individuelle de tous les fêtards.
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