"Nous traversons une épreuve qui marquera l'histoire de notre pays", explique Richard Ferrand, le président de l'Assemblée nationale, le 28 avril dernier. Il faut dire qu'avec la crise sanitaire du Covid-19, l'heure fut souvent grave dans l'hémicycle et les mots prononcés se voulaient à la hauteur de la situation. "Si c'est une guerre (contre le virus), c'est une guerre de position, une guerre de tranchées, et chaque jour, le front qui s'élargit dans de nouveaux pays", déclarait Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti Socialiste, le 28 avril dernier.Les députés ont cherché le bon motDans une Assemblée nationale réduite, figée souvent, ces deux mois furent l'occasion pour de nombreux politiques de sortir de leur registre. "Nous allons voir ce que l'humanité a de plus beau et aussi peut-être ce qu'elle a de plus sombre", prophétisait le Premier ministre Édouard Philippe le 21 mars dernier. Durant toute cette période, les parlementaires ont souvent cherché le bon mot à la tribune.