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Vidéo Port du masque obligatoire : "Quand on met en place une obligation, il faut qu'il y ait une sanction", prévient le porte-parole du gouvernement

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Article rédigé par franceinfo
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"La date du 1er août a été donnée comme un cap", a précisé sur franceinfo Gabriel Attal, tout en indiquant qu'il fallait "dès à présent porter le plus largement et le plus régulièrement possible un masque".

"Quand on met en place une obligation, il faut qu'il y ait une sanction en face", a déclaré, jeudi 16 juillet sur franceinfo Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, au sujet de l'obligation prochaine du port du masque dans les lieux publics clos pour lutter contre le coronavirus. "Cela paraît être du bon sens et c'est ça qui est en train d'être préparé", a-t-il indiqué.

Lors de son interview télévisée mardi 14 juillet, le président de la République a souhaité que le port du masque soit bientôt obligatoire dans "les espaces publics clos". "La date du 1er août a été donnée comme un cap", a précisé le porte-parole du gouvernement, indiquant que tout "sera précisé très rapidement dans un décret". Le décret "est en cours de préparation". Entre temps, le Premier ministre Jean Castex a annoncé devant les sénateurs que ce décret entrera "en vigueur la semaine prochaine".

Il y a forcément un travail juridique, technique, qu'on mène le plus rapidement possible pour définir la qualification des lieux, les sanctions.

Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement

à franceinfo

Gabriel Attal a affirmé que "ce qui est important, c'est le message, c'est qu'il faut dès à présent porter le plus largement et le plus régulièrement possible un masque. L'enjeu, ce n'est pas de redouter l'amende ou la sanction, c'est de redouter l'épidémie et la contamination. Il ne s'agit pas de dire qu'il faut attendre le 1er août pour porter un masque le plus régulièrement possible."

"On ne veut pas en arriver" à un reconfinement de certaines zones

Le porte-parole a assuré que le gouvernement n’a pas faibli dans sa volonté de combattre l’épidémie : "J'étais encore en conseil de défense et de sécurité vendredi, autour du président de la République. Des conseils de défense, très régulièrement, justement, pour faire le point. Il y a une lucidité absolue sur la situation."

Gabriel Attal a cité le cas de reconfinement partiel dans plusieurs autres pays. "Cette lucidité, on la tient aussi de ce qui se passe chez nos voisins. Il y a des pays qui sont nos voisins, des pays qui sont plus lointains, qui ont reconfiguré massivement des villes, des quartiers, parfois plusieurs millions de personnes qui se sont trouvées reconfinées. On n'en est pas là en France à ce stade. On ne veut pas en arriver là. C'est pour ça qu'on se mobilise. C'est pour ça qu'il y a une vigilance. C'est pour ça qu'il faut maintenir les gestes barrières ", a-t-il expliqué.

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