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Déconfinement progressif : l'hôpital ne "supportera pas une quatrième vague", estime le professeur Jean-Michel Constantin

"Les équipes sont à genou", relate Jean-Michel Constantin, anesthésiste-réanimateur à la Pitié-Salpêtrière. "Il faut que chacun fasse des efforts" pour que tout le monde puisse profiter de l'ouverture des terrasses et des lieux de culture.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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L'entrée de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, 24 avril 2020. (RÉMI BRANCATO / RADIOFRANCE)

Emmanuel Macron a annoncé, dans le presse régionale, le calendrier en quatre temps du déconfinement à partir du 3 mai. Une réouverture progressive qui courra jusqu'au 30 juin à condition que la situation sanitaire ne se dégrade pas. Des annonces qui sont un soulagement pour l'ensemble de la population française, assure vendredi 30 avril sur franceinfo, Jean-Michel Constantin, anesthésiste-réanimateur à la Pitié-Salpêtrière et secrétaire général de la Société française d’anesthésie et réanimation. Mais il appelle les Français à la vigilance car l'hôpital "ne supportera pas une quatrième vague".

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Ce plan de déconfinement "me semble prudent. Il est suffisamment large pour donner un peu de perspective", réagit Jean-Michel Constantin.

"Ce plan ne tiendra que s'il y a une respect et une conscience citoyenne de tout le monde."

Jean-Michel Constantin, anesthésiste-réanimateur à la Pitié-Salpêtrière

à franceinfo

"Toutes les équipes sont à genou. Donc, ça ne pourra tenir que si tout le monde fait des efforts pour pouvoir profiter de l'ouverture des terrasses, des lieux de culture, etc. Il faut que chacun fasse des efforts", assure le professeur Jean-Michel Constantin.

L'anesthésiste tient à préciser que la situation sanitaire n'est pas au beau fixe. "La décroissance va être lente. Il faut laisser de la place dans les hôpitaux", ajoute-t-il. Pour mettre à mal le virus, la seule solution reste le vaccin. "Je crois que la vaccination est cohérente sur la façon dont elle se déroule. On est tous frustrés parce que c'est lent, mais c'est lent parce qu'il y a pas de doses [de vaccin]. Mais je crois qu'il ne faut pas s'inquiéter. Cette vaccination, elle se fait, elle se fait bien, elle se fait uniformément au niveau européen", conclut le professionnel de santé.

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