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Coronavirus : comment les scientifiques appréhendent-ils le déconfinement ?

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Coronavirus : comment les scientifiques appréhendent-ils le déconfinement ?
Coronavirus : comment les scientifiques appréhendent-ils le déconfinement ? Coronavirus : comment les scientifiques appréhendent-ils le déconfinement ? (France 2)
Article rédigé par France 2 - F. Prabonnaud, L. Bignalet, A. Étienne
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Si Emmanuel Macron s'apprête à exposer une partie de la stratégie de déconfinement à court et moyen terme, des scientifiques expliquent comment selon eux il faut agir face à un virus qui ne s'arrêtera pas de circuler du jour au lendemain. 

La France est suspendue aux annonces d'Emmanuel Macron mardi 24 novembre. Le chef de l'État devrait annoncer la stratégie sanitaire des prochains mois et surtout la manière de gérer le déconfinement tout en évitant une troisième vague. Quatre épidémiologistes interrogés par France 2 donnent des pistes sur la manière de gérer la situation. "À Genève (Suisse) aujourd'hui on dit que si vous voulez faire des réunions à votre domicile, il est important que vous nous donniez la liste des personnes qui sont là, et que vous limitiez à un certain nombre", éclaire le Pr Didier Petit, infectiologue suisse. "Ça rend service au système de traçage", insiste-t-il. 

Télétravail et réaction rapide face à une reprise

Le traçage doit ensuite être suivi d'un accompagnement des personnes contaminées. "On peut très bien empêcher la transmission du virus avec les masques, le gel hydroalcoolique, les gestes barrières", explique le Pr Renaud Piarroux, de La Pitié-Salpétrière (Paris). "Il faut faire du sur-mesure, avec les personnes concernées, et ne pas leur imposer quelque chose", préconise-t-il. 

Ensuite, Dominique Costagliola, directrice adjointe de l'Institut Pierre-Louis d'épidémiologie et de santé publique, insiste sur le télétravail, qui sans être la panacée est "un moyen de réduire les déplacements et les contacts". Son coût, par rapport aux bénéfices, est "acceptable". Pour Mircea Sofonea, épidémiologiste à l'université de Montpellier (Hérault), il faudra ensuite réagir vite au moindre signe de reprise de l'épidémie. 

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