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Déconfinement : Jean-Michel Blanquer reconnaît "beaucoup de difficultés" dans le retour en classe

"On réamorce quelque chose, c'est la première fois dans l'histoire de l'Education nationale qu'on doit faire quelque chose comme ça", a commenté le ministre, en visite dans une école de Palaiseau, dans l'Essonne.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer, visite une école de Palaiseau (Essonne) après la levée du confinement, mardi 12 mai 2020. (MAXPPP)

Un premier pas dans un contexte inédit. Le retour en classe d'une partie des écoliers depuis ce mardi 12 mai constitue "une amorce", a déclaré sur BFMTV le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer, qui a reconnu que la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus provoquait "beaucoup de difficultés" pour les professionnels de l'enseignement. 

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"On réamorce quelque chose, c'est la première fois dans l'histoire de l'Education nationale qu'on doit faire quelque chose comme ça", a-t-il relevé à l'issue d'une visite dans une école de Palaiseau (Essonne).

"Aller chercher les décrocheurs"

Le ministre a longuement insisté sur le respect "des règles sanitaires strictes" pour réussir ce retour en classe. "Même quand il y a une crise, une épidémie, on sait s'organiser, bien sûr avec beaucoup de difficultés, bien sûr avec plein d'obstacles à franchir", a-t-il indiqué.

Un des premiers défis est "d'aller chercher les élèves décrocheurs, et c'est l'une des raisons pour lesquelles il fallait déconfiner maintenant", a-t-il estimé, car "chaque semaine qui passe est dangereuse sur le plan pédagogique, sur le plan sanitaire, sur le plan éducatif".

Interrogé sur des écoles primaires fermées, Jean-Michel Blanquer a indiqué qu'il s'agit "dans la plupart des cas" d'établissements qui "ont eu des difficultés techniques" pour respecter un protocole sanitaire "exigeant", souvent dans des communes rurales, notamment un manque de savon ou de gel. "On les aide actuellement", a-t-il dit.

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