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Déconfinement : "Je ne comprends pas qu’on puisse rouvrir les écoles et les salons de coiffure et tenir fermés les cafés et les restaurants", déplore Louis Aliot

Le député du Rassemblement national, invité du "8h30 franceinfo" mercredi, estime que les cafés ou restaurants peuvent "diviser par deux ou trois le nombre de tables en terrasse s’ils en ont une" pour recommencer malgré tout une activité à partir du 11 mai.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Louis Aliot, maire (RN) de Perpignan. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"Je ne comprends pas qu’on puisse rouvrir les écoles et les salons de coiffure, et tenir fermés les cafés et les restaurants", déplore le député du Rassemblement national Louis Aliot, sur franceinfo mercredi 15 avril. Lors de son allocution lundi, Emmanuel Macron a annoncé la prolongation du confinement "le plus strict" jusqu'au 11 mai. Les crèches, écoles, collèges et lycées doivent rouvrir "progressivement" à partir de cette date, tandis que des lieux recevant du public notamment les cafés ou restaurants resteront fermés jusqu'à nouvel ordre. 

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Selon Louis Aliot, les établissements peuvent "diminuer leurs surfaces commerciales pour tenir compte des gestes barrières" mais aussi "diviser par deux ou trois le nombre de tables en terrasse s’ils en ont une" pour recommencer malgré tout une activité à partir du 11 mai.

"Faire baisser la pression"

Le député RN salue également la suppression des charges d’Etat pour ces établissements annoncée par Gérald Darmanin. "C’est un effort obligatoire si vous ne voulez pas avoir demain de problèmes dans la rue, de manifestations massives", assure Louis Aliot. Il y a intérêt "à faire baisser la pression" et ça passe aussi par "exonérer un certain nombre de choses, dont ces charges" selon lui.

Autre proposition de Louis Aliot sur le plan économique : "permettre aux entreprises d’avoir une année blanche en matière de cotisations foncières des entreprises, la fameuse CFE. Il faudrait l’exonérer pour 2020." Pour le député RN, "c’est plutôt facile à faire". Il estime que le coût pour l'Etat s'élèverait à près de "8 milliards d’euros mais ça permettra quand même de soulager les petits commerçants, les artisans et les petites entreprises. Et ce sera compensé par la DGF auprès des collectivités". Pour Louis Aliot, c'est "une mesure essentielle pour protéger le petit commerce, l’artisanat et les petites entreprises dans les départements".

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