Le 22 février, à la question d'une journaliste : "Faut-il avoir peur du virus ?", Donald Trump répondait : "Le coronavirus est très bien maîtrisé aux États-Unis, la Bourse semble être en très bonne forme." Tout semblait très conforme, aucune raison pour lui de s'inquiéter, rappelle Lucile Devillers en plateau. Mais un mois plus tard, les agences de santé préconisaient les distanciations sociales. En pleine conférence de presse, les mesures n'étaient alors pas respectées, tout le monde se serrait la main.Une "guerre"Quelques jours plus tard, le 18 mars, un changement de ton s'opérait du côté de Donald Trump. "C'est un temps de guerre que nous vivons, une situation très très difficile." Un mot "guerre" utilisé la vielle par Emmanuel Macron, et de plus en plus de pays passaient alors en confinement total. Mais lui pense que l'économie du pays allait être altérée, ajoute notre journaliste en plateau. Il avait alors martelé que tout serait réglé avant les fêtes de Pâques.